J’anime des ateliers de philosophique pratique, c’est à dire que j’offre aux enfants, aux adolescents, la possibilité de discuter entre eux d’une question de philosophie.
Pour que cette discussion soit philosophique, pour qu’elle permette aux discutants de développer des compétences, pour qu’elle ne soit pas un cercle de parole mais un véritable exercice philosophique, il est important que le cadre et le contenu soit particulier. C’est toute la spécificité de mon métier d’animatrice ! Réussir à faire discuter les enfants et les adolescents entre eux ET philosophiquement.
Les objectifs ?
Tout d’abord que l’enfant se sente en sécurité, libre de penser, d’exprimer sa pensée, d’en changer, de la corriger s’il le souhaite, de l’affiner. Ensuite, de permettre à un groupe, à une « communauté de recherche philosophique » de réfléchir ensemble, d’apprendre à s’écouter, à construire une pensée à plusieurs, à tolérer la contradiction, ce qui fait toute la différence. Et enfin, de développer une pensée critique, c’est à dire la capacité à interroger des évidences, à émettre des hypothèses, à argumenter une idée et à discerner, parmi les idées émises, celles qui sont valables en soi, pour soi, celles qui le sont moins et celles qui ne le sont pas !
Apprendre à philosopher demande du temps, de la persévérance et de la régularité. C’est à ce prix que les enfants, les adolescents développent des aptitudes de pensée philosophiques et démocratiques.
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